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Blog de l'émission littéraire A L' ÉCOUTE DES LIVRES diffusée sur Radio Massabielle :

"Après douze ans de martyre, la jeune femme a pu traîner son bourreau devant la cour d' assises et c'est ,sa vie que nous découvrons avec horreur au fil des pages. Pervers manipulateur, le parâtre a toujours su cacher ce qu'il faisait subir à la fratrie et, devant le juge, il a nié pratiquement tout sauf, ce qui était flagrant et qu'il s'est efforcé de banaliser."



http://alecoutedeslivres.over-blog.com/2019/10/le-livre-du-jour-enfance-v-i-olee-3.html

https://www.facebook.com/1596112460424131/posts/2960888793946484/?d=n

Un témoignage d’une intensité exceptionnelle. Blog : Hélène et les bouquins

EXTRAIT du livre :

Voici l’histoire terrible et cruelle de mon enfance que je vous livre avec humilité. Construite de violences, de coups, de cris, d’humiliations avec, à partir de l’âge de 9 ans les abus sexuels : le summum de l’horreur !!! Je vous raconte, je me raconte pour exorciser cette douleur sourde et omniprésente qui vit à l’intérieur de moi tel un poison qui aurait pu me tuer à petit feu. Mais j’avais décidé de vivre ! L’enfance impuissante, obligée de subir ce que l’adulte impose au sein de la cellule familiale. Le silence complice d’une mère, la mienne, qui sait, qui voit mais préfère se taire. Ils ont tué mon enfance mais ils n’ont pas détruit ma vie. Je savais que certains adultes n’ignoraient rien de mon calvaire et j’aurai aimé une main tendue. Souvent, je me surprenais à rêver qu’une âme bienveillante venait me chercher pour m’emmener vers la lumière du bonheur, vers le bout du tunnel, vers la vie. J’aurai aimé que mon bourreau meurt aussi parfois, parce que j’ai cru mourir mille fois, et mille fois je me suis relevée, parce que c’était la solution ultime pour qu’il ne fasse plus de mal à personne… « La famille, ce havre de sécurité, est en même temps le lieu de la violence extrême » Boris Cyrulnik. Peut-être l’ignorez-vous mais un enfant battu, violé, humilié se mure dans son silence. L’enfant maltraité ne trahit pas ses parents, ses bourreaux, il vous dit que tout va bien mais ses yeux vous appellent au secours. Ceux qui ne meurent pas gardent, pour la plupart, des séquelles psychologiques, physiques voire les deux, à vie. Nous ne pouvons plus fermer les yeux et ne rien faire. L’enfant qui nait est un être sans défense, sans aucun moyen pour se débrouiller seul. Il dépend de ses parents, il a besoin des premiers soins nécessaires à sa survie : manger, boire… mais il a besoin également de bienveillance, d’amour, de regards et d’attention. Tout cela permet à l’adulte en devenir de se construire de manière équilibrée. ''La maltraitance n’a pas sa place dans la vie d’un bébé, d’un enfant ou d’un adolescent."