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EXTRAIT du LIVRE

"Toutes les semaines, il se débattait dans le dioxyde de carbone de la capitale et le week-end, il courrait dans la brume matinale de la campagne. Les bois défilaient sous ses longues foulées. Ses randonnées en forêt lui apportaient de nombreux bienfaits sur sa santé à la fois physique et psychique. Il prétendait que les arbres prenaient soin de son cœur et il respirait à pleins poumons dans les espaces boisées, loin de toute pollution. C'était plutôt réconfortant. Dans ses yeux de citadin, il ne demandait rien d'autre à la nature que de brûler ses calories et de réduire son stress accumulé. L'objectif qu'il s'était fixé avec la direction des ressources humaines, c'est que les personnes visées par le licenciement soient définitivement et rapidement hors de l'entreprise. Payé pour faire le sale boulot, il se vantait d'exécuter sa mission sans esclandre mais avec efficacité. Sa spécialité était de réduire les effectifs sans laisser de trace. Son engagement professionnel était de faire disparaître les salariés de l'entreprise dans les meilleurs délais. Tous les prétextes, même les plus fallacieux étaient utiles pour cette mise à mort programmée. Qu'importe le prix, sur ordre de l'employeur, il devait couper des têtes en évitant tout représentant du personnel d'assister le salarié. Connu de réputation, avec plusieurs centaines de personnes licenciées à son actif, son palmarès le précédait. Prestataire de service indépendant pour des multinationales, il occupait la fonction de directeur des ressources humaines de transition dans les domaines de la pharmacie, la communication et l'automobile. La plupart du temps, il intervenait dans les entreprises pour des missions de courtes durées. Sa façon de concevoir sa mission était de licencier dans les délais les plus brefs en salissant le plus possible le salarié. De licenciement abusif à la chasse aux syndicalistes, il révélait à la direction de l'entreprise ses secrets pour vider leurs bureaux à moindre frais en évitant la négociation coûteuse d'un plan social. Marc Despol avait une personnalité complexe, un homme au passé professionnel trouble, lui-même en conflit avec ses anciens employeurs. Usant de méthodes expéditives et violentes les salariés qu'ils convoquaient dans son bureau devaient s'exécuter et quitter l'entreprise sur le champ. Licencier une personne qui ne méritait pas de l'être devenait un acte cynique quotidien qu'il assumait pour de l'argent. Une partie de sa vie professionnelle entachait la vérité, avouait-il à ses proches sans regret de l'avoir gagné par des sanctions sans cause réelles et sérieuses. Despol exécutait avec zèle les directives de ses directions successives, et c'est après tout, ce qui lui importait. A 56 ans, il avait eu plusieurs vies. Après son diplôme d'ingénieur, il ajouta quelques stages dans des écoles prestigieuses comme Harvard ou la London Business School. Des formations prestigieuses de quelques semaines qu'il suivit avec assiduité pour "




ANNONCE  publication Jeanne Loviton-page-001.jpg

Après de brèves carrières d’avocate, de journaliste, puis de femme de lettres, Jeanne s’était lancée dans l’édition à la mort de son père. Tandis qu’elle entretenait les mondanités, les invitations, les soupirants et les rencontres de journalistes et d’écrivains, Robert Denoël dépensait une énergie folle à son métier d’éditeur, sans grandes illusions sur ses relations amoureuses. Dans la tourmente de la libération, tandis que l’éditeur Robert Denöel s’inquiétait des attaques dont il faisait l’objet, il préparait sa défense avec Jeanne se remémorant son séjour à Figeac, fasciné par la châtelaine du château de Béduer. Malgré les obstacles et les séparations, Jeanne de son côté, lassée de son étrange relation amoureuse avec le poète Paul Valéry, se débattait dans de nombreux procès pour se disculper de l’accusation d’assassinat de son amant. Malgré les années dans les cercles littéraires et mondains, les relations intimes et d’affaires entre Robert Denoël, un éditeur opportuniste de talent et Jeanne Loviton, son égérie éphémère, demeuraient très sensibles.

Pour rappel DENOEL a édité Louis Ferdinand Céline....Merci à Martine Lévesque pour ce retour de chronique Un bon récit biographique et historique qui nous trace un important moment de l’histoire des deux protagonistes, mais encore mieux une petite rétrospective du monde de l’édition, de la littérature et de la scène mondaine française de l’époque.

http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/08/jeanne-loviton-et-robert-denoel-deux-amants-dans-la-tourmente-tony-jagu-passion-du-livre-editions-par-martine-levesque.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Merci à Cassiopée pour cette superbe chronique. Avec cet ouvrage nous apprenons beaucoup sur le monde de l'édition et la "guerre" qui a débuté en 1929 entre Denoël et Gallimard.....

C’est en se plongeant dans les archives (retrouvées aux Etats-Unis) de cette histoire et de nombreux autres documents que Tony Jagu s’est lancé dans l’écriture de cette biographie. Ses recherches mises en forme donnent un livre intéressant, abouti. C’est même captivant, certainement pour plusieurs raisons. L’une est la période évoquée : avant et pendant la seconde guerre mondiale avec tout ce qui est lié à la politique, à l’antisémitisme, l’occupation, les jalousies, les rivalités entre éditeurs (Les liens que les maisons établissent non rien de cordiaux et chacun vise le profit au maximum. Denoël et Gallimard sont en « guerre » depuis 1929…) ainsi que les accusations de collaboration contre Denoël qui se savait menacé d’un procès (il préparait sa défense avec Jeanne).

https://wcassiopee.blogspot.com/2019/08/jeanne-loviton-et-robert-denoel-deux.html

http://www.partagelecture.com/t25301-jagu-tony-jeanne-loviton-et-robert-denoel-deux-amants-dans-la-tourmente

Les Écrivains chez Gonzague : Tony JAGU participe à cet événement qui attire écrivains, people, et des milliers de visiteurs dans le village de Chanceaux-près-Loches Vous retrouverez aussi Marek Halter, pour ses mémoires « Je rêvais de changer le monde », Alexandre Jardin pour « Le roman vrai d’Alexandre », CharlElie Couture pour « La Mécanique du ciel », ou Boris Cyrulnik pour « La Nuit, j’écrirai des soleils ».

Les Écrivains chez Gonzague, ce sont aussi des personnalités qui publient un ouvrage : Juliette Arnaud, « Maintenant, comme avant » ; Chloé Mons (chanteuse, veuve d’Alain Bashung), « Let Go » ; Martine Laroche-Joubert, « Une femme au front » ; Jeanfi Janssen, « Le Carnet de vol de Jeanfi » ; Xavier de Moulins, « La Vie sans toi » ; Pierre Billon : « Johnny, quelque part un aigle » ; Bruno Salomone, « Les Misophones » ; Marcel Amont, « Les Coulisses de ma vie »…

C’est aussi une nouvelle génération d’écrivains : Joseph Ponthus, « À la ligne » ; Loulou Robert, « Je l’aime » ; Jérôme Attal, « La petite sonneuse de cloche » ; Édouard Bureau, Sigolène Vinson (rescapée de la tuerie de Charlie Hebdo), Erwan Larher, etc. Autour des académiciens Jean-Marie Rouart, pour son « Dictionnaire amoureux de Jean d’Ormesson » et Dominique Bona, pour « Mes vies secrètes » prendra place un prix Nobel de littérature – c’est une première à Chanceaux – avec Go Xingjian, écrivain, dramaturge, metteur en scène et peintre français d’origine chinoise, « Nobellisé » en 2000.

Autres auteurs annoncés : Janine Boissard, Laure Dautriche, Éric Naulleau, Gilles Paris, Daniel Picouly, Natacha Polony…

Je vous invite à lire l'article concernant Tony JAGU en copiant le lien:

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/ballan-mire/tony-jagu-parmi-les-ecrivains-chez-gonzague

AFFICHE Tony et 19 et 20 octobre -page-001.jpg

AFFICHE Tony pour LAGNY -page-001.jpg